Pierre de Sortenac
Pierre de Sortenac | ||
Biographie | ||
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Naissance | Cahors | |
Décès | Avignon France |
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Cardinal de l'Église catholique | ||
Créé cardinal |
par le pape Grégoire XI |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de S. Lorenzo in Lucina Cardinal-évêque de Sabina |
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Évêque de l'Église catholique | ||
Fonctions épiscopales | Évêque de Viviers | |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
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Pierre de Sortenac, écrit également sous la forme de Sarcènas, et dit cardinal de Viviers, né à Cahors (Quercy) et mort le à Avignon, est un cardinal français du XIVe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code]
Pierre de Bernie de Sortenac[1] ou de Sarcènas (ou Sartenaco), dit aussi Pierre Bernier, Bernierc ou Bernie[2],[3] est natif de Cahors[1], en Quercy.
Il est mentionné pour la première fois en 1368 comme doyen de Saint-Félix de Caraman, au diocèse de Toulouse[4]. Il participe, à ce titre, au concile de Lavaur qui a lieu cette même année[4].
Il est secrétaire apostolique à la cour d'Avignon et auditeur de la Rote romaine[4].
Il est élu évêque de Viviers, le [3]. Le , le trône de Viviers est déclaré vacant, puis occupé dès le mois de janvier de l'année suivante[3].
Il reçoit au cours du mois d'avril l'hommage des seigneurs du Vivarais[5]. Alors que le sénéchal de Beaucaire « empiète sur les droits de l'Eglise de Viviers, en reconnaissant des délits du chanoine », Pierre de Sortenac se plaint à la cour et reçoit le soutien du duc d'Anjoun qui intervient, en août, auprès du sénéchal pour qu'il cesse ses interventions en dehors de sa juridiction[5].
Sortenac est créé, avec quatre autres personnalités, cardinal par le pape Grégoire XI, lors du consistoire du [5] (Régné donne le [3]).
Le cardinal de Sortenac participe aux deux conclaves de 1378, lors desquels sont élus Urbain VI et l'antipape Clément VII[6]. Il rejoint l'obédience d'Avignon de l'antipape. Roche (1894) indiquait qu'il « fut si considéré dans le Sacré Collège que, après la mort de Grégoire XI, arrivée le 27 mars 1378, on eut des vues sur lui pour »[6].
Pierre de Sortenac meurt, d'une apoplexie, le [3], à Avignon[7].
Armoiries[modifier | modifier le code]
Blasonnement :
D'azur à une fasce accompagnée d'un chevron mis en pointe avec deux étoiles à huict rayons l'une en chef et l'autre en pointe, l'étoile du chef estant accostée de deux roses d'argent. (selon Dom Bruno Malvesin, Histoire de la chartreuse de Cahors)
Commentaires : De gueules au chevron d'or accompagné en pointe d'une étoile d'argent (alias d'or), au chef d'or chargé de trois tourteaux d'azur. (selon Roche)[2]
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Références[modifier | modifier le code]
- « Chronique d'histoire régionale », Revue d'histoire de l'Église de France, no 101, (lire en ligne).
- Roche 1894, p. 24.
- Jean Régné, Histoire du Vivarais (2): Le développement politique et administratif du pays, de 1039 à 1500, Marseille, (lire en ligne), p. 429.
- Roche 1894, p. 24-25.
- Roche 1894, p. 26.
- Roche 1894, p. 26-27.
- Roche 1894, p. 27.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349. Tome 2, Fascicules 4-6, Impr. valentinoise, 1912-1926. .
- Auguste Roche, Armorial généalogique et bibliographique des évêques de Viviers. Vol.2, Lyon, chez l'auteur / Brun, , 461 p. (lire en ligne), p. 24-27.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la religion :